Découvert dans les gisements calcaires de Las Hoyas, en Espagne, Pélécanimimus est le plus ancien Ornithomimidé, et aussi le plus petit. C'est aussi une espèce sûre de cette famille, contrairement à Elaphrosaurus.
Le crâne de Pélécanimimus, long et étroit, et où, à l'arrière de celui-ci pousse une sorte de crête; a un bec allongé et très pointu. Chez la plupart des autres Ornithomimsaures, le crâne est dépourvu de dents et las mâchoires sont dotées d'un bec dur et corné. Mais chez Pélécanimimus, l'avant de la bouche est équipé de quelque 220 dents minuscules. ce qui est un signe de primitivité. L'absence de dents chez les autres Ornithomimisaures laisse penser que ces dinosaures étaient omnivores. Les dents de Pélécanimimus sont pourvues de dentelures qui devaient servir à déchiqueter la chair des petits animaux et à couper les feuilles et les fruits de certains végétaux.
Des empreintes de peau ont été trouvées autour du squelette de Pélécanimimus dans la région de la gorge, du cou, des épaules, et de la partie supérieure des pattes antérieures, ainsi que derrière une petite crête osseuse à l'arrière du crâne. Les fragments de peau sous la gorge ressemblent un peu à la poche charnue située sous la gorge des pélicans actuels, d'où le nom de Pélécanimimus. Tandis que les pélicans se servent de leur poche pour attraper et stocker des poissons, la fonction de la poche de Pélécanimimus demeure un mystère. L'étude des roches dans lesquelles le squelette de Pélécanimimus a été découvert montre que cet Ornithomimidé primitif vivait près d'un grand lac; il est donc possible qu'il utilisait sa poche pour pêcher. Peut-être était-elle colorée ou gonflable et servait-elle à parader.
Des restes d'Iguanodon, de Sauropodes et de grands Théropodes ont été découverts dans d'autres sites fossiles proches. Toutefois, de petits animaux, tels des lézards, des tortues et même des oiseaux, ont été trouvés dans les mêmes roches que Pélécanimimus. D'où l'hypothèse que le milieu dans lequel vivaient ces petits animaux ne satisfait pas les besoins des gros animaux. Dans ce cas, Pélécanimimus, qui mesurait 2 mètres de long, aurait été le prédateur le plus redoutable de ce milieu ! Il se peut aussi que les processus géologiques aient permis la fossilisation de petits animaux, et non celle d'animaux plus massifs, alors que la région en abritait peut-être certains.
Le nom de genre Pelecanimimus est construit avec le mot latin « pelecanus », « pélican » et le grec « μῖμος/mimos », « imitateur ou semblable », pour donner « imitateur du pélican », en référence à son long bec et à sa poche extensible au niveau de la gorge (sac gulaire). Le nom spécifique « polydon » est composé des deux mots grecs « πολύς/polys », « nombreux » et « ὀδούς/odous », « dents » pour rappeler le grand nombre de dents que possède cet ornithomimosaurien. Le nom binominal peut se traduire par « imitateur du pélican à nombreuses dents »
Ce blog, complété en près de 4 ans, décrit un dinosaure par jour par ordre alphabétique, à raison de la découverte à nos jours (août 2023) d'environ 1330 dinosaures. Bien sûr je ne suis ni archéologue, ni historien, ni artiste, ni spécialiste en animaux préhistoriques, les photos et les textes sont issus de sources différentes, notamment dinodata.de, Wikipédia...
dimanche 19 juin 2022
Les dinosaures de A à Z : PELECANIMIMUS
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