En 1889, John Bell Hatcher découvre un crâne de Torosaurus, à Niobara County dans le Sud-Est du Wyoming et l'envoie à Othniel Charles Marsh qui en 1891 le nomme Torosaurus latus. Des fossiles de Torosaurus ont été découverts dans les états américains du Wyoming, Montana, Dakota du Sud, Dakota du Nord, Utah et dans la province canadienne de Saskatchewan. La dernière espèce a été tout d'abord décrite par Gilmore en 1946 sous le nom de Arrhinoceratops utahensis. En 2005, Sullivan et al. réétudient les fossiles et le classe comme étant Torosaurus utahensis, un peu plus ancien que T. latus.
De nombreuses études à partir de 2009 ont débattu sur l'hypothèse que Torosaurus serait en fait la forme adulte de Triceratops et que, par principe d'antériorité, le synonyme junior Torosaurus devrait laisser la place au genre Triceratops.
Contrairement à ce que l'on pensait parfois, Torosaurus ne signifie pas « reptile taureau » mais « reptile perforé ». C'est en 1891 que le paléontologue Othniel Charles Marsh le nomme ainsi à cause des deux grandes ouvertures se trouvant dans sa collerette.
Torosaurus est l'un des Néocératopsiens à armure les plus avancés. Sa tête gigantesque mesurait plus de 2,5 m de long, la taille d'une voiture, l'un des plus gros crânes connus chez un animal terrestre (mais le Pentaceratops avait une tête plus grande atteignant 3 mètres) ! La collerette, également énorme, représentait la moitié de la longueur totale du crâne, mais elle possédait deux grandes ouvertures symétriques qui l'allégeaient. Torosaurus avait deux cornes proéminentes au-dessus des yeux et une corne nasale, toutes pointant vers l'avant.
Des restes partiels de quatre autres crânes ont été trouvés. Tout d'abord, ils ont été identifiés comme appartenant à d'autres espèces. Depuis, on pense, là aussi, qu'il s'agit de mâles et de femelles. Torosaurus, comme d'autres Néocératopsiens, était herbivore et coupait les végétaux durs avec son bec acéré, renforcé par des mâchoires coupantes et puissantes. Il hachait la nourriture avec les rangées de dents situées à l'arrière de sa gueule. Une intéressante étude portant sur la collerette de Torosaurus, entreprise dans les années 1930 par le Dr R. Moodie, montre que des trous anormaux observés sur la surface osseuse pouvaient avoir été causés par le cancer.
Ce blog, complété en près de 4 ans, décrit un dinosaure par jour par ordre alphabétique, à raison de la découverte à nos jours (août 2023) d'environ 1330 dinosaures. Bien sûr je ne suis ni archéologue, ni historien, ni artiste, ni spécialiste en animaux préhistoriques, les photos et les textes sont issus de sources différentes, notamment dinodata.de, Wikipédia...
dimanche 2 avril 2023
Les dinosaures de A à Z : TOROSAURUS
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