Dinosaure brouteur à long cou, le Camarasaure errait probablement dans l'herbe de la plaine tropicale humide d'Amérique du Nord, au Jurassique.
Il était plus petit que les autres sauropodes contemporains (Brachiosaurus, Diplodocus, etc.) : un cou et une queue plus courts ; le crâne, à museau obtus, plus haut. De plus, les dents de Camarasaurus étaient longues, en forme de cuillère, pointées vers l'avant.
Ces lourdes dents pouvaient donc broyer des plantes fibreuses, comme les fougères et les prêles. Il pouvait également atteindre les branches basses des conifères et arracher de grandes bouchées de feuilles et aiguilles coriaces.
Ainsi, tous ces traits suggèrent que Camarasaurus mangeait d'autres plantes que les autres Sauropodes plus grands et qui pouvaient lever le cou, avec lesquels il n'entrait pas en compétition pour la nourriture.
Une autre indication concernant leur mode d'alimentation est fournie par des amas de cailloux polis, conservés dans les mêmes sédiments. Ce sont peut-être des pierres régurgitées que beaucoup de Sauropodes avalaient pour faciliter le broyage de leur nourriture végétale fibreuse. Beaucoup d'oiseaux actuels avalent d'ailleurs des pierres pour ces mêmes raisons. Et quand ces pierres sont trop usées pour aider à la digestion, elles sont remplacées par de nouvelles.
Chez Camarasaurus, d'immenses orifices nasaux s'ouvraient au sommet du crâne; leurs dimensions étonnantes pour la face courte de l'animal ont conduit certains paléontologues à supposer que ce Sauropode avait une trompe, comme les éléphants modernes, et l'utilisait de la même façon. D'autres pensent que ces grandes ouvertures servaient de dispositif de refroidissement du cerveau. Récemment, une étude a suggéré que les dinosaures possèderaient une narine charnue, ramenant plutôt l'orifice des narines à l'avant du crâne.
Des restes de Camarasaurus juvéniles ont été retrouvés avec des adultes dans les couches connues sous le nom de formation Morrisson, à l'ouest des Etats-Unis ; on en déduit que les jeunes voyageaient avec la horde, peut-être pour de longues migrations, à la recherche de nouveaux pâturages. Les sécheresses périodiques, typiques des pays tropicaux du Jurassique, peuvent avoir rendu de telles migrations nécessaires, d'autant plus que ces animaux avaient besoin d'énormes quantités de nourriture.
Ce blog, complété en près de 4 ans, décrit un dinosaure par jour par ordre alphabétique, à raison de la découverte à nos jours (août 2023) d'environ 1330 dinosaures. Bien sûr je ne suis ni archéologue, ni historien, ni artiste, ni spécialiste en animaux préhistoriques, les photos et les textes sont issus de sources différentes, notamment dinodata.de, Wikipédia...
vendredi 7 août 2020
Les dinosaures de A à Z : CAMARASAURUS
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